Uriner plus qu’il ne le faut n’est pas toujours un signe de maladie. Plusieurs événements de la vie d’une personne peuvent conduire à cet état de fait. Alors à quel moment faut-il s’alarmer et songer à consulter un spécialiste ? Les réponses ici.
Une vessie hyperactive
Ce trouble de la vessie s’explique par le fait que la paroi interne, aussi appelée muscle détrusor, de cet organe se contracte. Cela réduit alors sa capacité et vous pousse à aller aux toilettes pour uriner plus souvent que la normale.
Éprouver l’envie d’uriner plus de 8 fois dans la journée devrait déjà vous mettre la puce à l’oreille. L’hyperactivité de la vessie peut toucher les hommes comme les femmes de n’importe quel âge, mais certains facteurs multiplient les risques de l’attraper.
La vieillesse en fait partie. Ce mal s’accentue chez les personnes qui ont passé la trentaine et surtout les seniors. D’ailleurs on observe souvent chez ces derniers l’incontinence et les fuites urinaires. Un trouble neurologique et quelques maladies peuvent aussi déclencher ce trouble désagréable et inconfortable. On peut citer le diabète, un traumatisme crânien ou encore la sclérose en plaques.
Si des compléments alimentaires tels qu’Urozen à retrouver ici aident les personnes en détresse à mieux contrôler leur vessie, les diurétiques et les excitants tels que le café en excès favorisent l’hyperactivité de la vessie.
Les troubles de la miction sous un autre angle
Les dysfonctionnements de la vessie ne signifient pas forcément « incontinence » ou de passer sa vie aux toilettes pour uriner (pollakiurie). Certains n’y parviennent justement pas ou ont du mal à se décharger. C’est par exemple le cas dans la dysurie.
Ici, même si l’envie y est, parfois la voie qui mène l’urine de la vessie vers le bout de l’urètre ou canal urinaire se trouve encombrée par des obstacles. C’est souvent le cas chez les hommes âgés et atteints de la prostate. D’autres fois, ce canal lui-même se resserre : les spécialistes le qualifient de sténose. L’urine sort alors en jets discontinus ou à petites gouttes. Dans le pire des cas, rien ne sort même avec toute la volonté du monde : là on parle de rétention aiguë.
Chez les enfants et durant la période post-accouchement
Chez ces petits êtres qui ne parviennent pas encore à contrôler leur vessie, les troubles de la miction sont très fréquents. Ils sont vulnérables aux infections urinaires et font pipi au lit (en plus scientifique énurésie) une fois sur deux d’où la nécessité d’un protège-matelas imperméable. Il est alors plus difficile d’identifier l’origine des troubles chez eux, mais si le mal se prolonge, pensez tout de même à en parler à votre pédiatre.
Les troubles de la vessie font partie du quotidien des femmes qui viennent d’accoucher. En effet c’est toute la région uro-génitale qui se retrouve chamboulée par la venue au monde de l’enfant. Elle a besoin de quelques semaines pour que tout revienne à la normale. On remarque alors les mêmes symptômes que chez les seniors : incapacité de se retenir, douleurs au niveau du bas-ventre, fuites urinaires et nuits difficiles.